Le chien
C’est un sacré cabot
Ah ce vilain chien
Je ne mâche pas mes mots
Pour l’empereur des coquins
Toujours il te surveille
Mais ne t’inquiète pas
Ses rapports de corbeille
Sont bien piètres, grand A
Pas vraiment un molosse
Il n’effrait que les mouches
De son parfum de beau gosse
Que personne ne le touche !
Parfois il rentre dans ton lit
Et oui c’est bien chaud
Normal il est encore petit
Acceptes, c’est un cadeau
Ah ce corrompu animal
Ira dormir si tôt repu
D’un ronflement phénomenal
À faire frémir les inconnus
C’est un sacré cabot
Oh ce chien malin
A causé quelques maux
Regarde dans les coins
Révoltère
Avril 2015