Zud
Aux printemps blizzards dévastateurs,
Les nuages en grande course
Apportent désillusion et malheur
À y noyer toutes les sources
À ces sècheresses estivales
Ce tarissement des puits
À l’appauvrissement des paturages
Pietinés, devenant maudits
Aux hivers et eaux gelées
En grande profondeur
Tuant le bétail assoiffé
La neige n’ayant sa-de hauteur
Ces mois d’avril meurtriers
D’un jour aux quatre saisons
Alimentent le viril guerrier
Creusé de tant de sillons
À ces torrents d’une heure
Flots de terre énervées
Tombées de l’orage, la peur
Vient couler les illumineé
Zud’s’ noirs ou blancs
Y meurent les inexpérimentés
Désespoir d’éleveurs impuissants
Et s’y ravagent les destinés
Révoltère
Avril 2015