Fukuokha
Seulement 45 minutes de vol
Avec sa grande voisine Pusan
Dont on arrive dès qu’on décolle
Pour des week-ends où on flane
Alors on se laisse volontiers prendre
A ces jeux de grosses pinces
Et tous ces autres sans comprendre
Que le porte-feuille deviendra mince
Les bus sont bien organisés,
Rapides et surtout faciles
Peu de crainte d’y être agressé
Malgré des criminels comme toute ville
Les nuits sont propres et calmes
Sauf de ces karaokés bien étouffés
Ou des hommes ivres y exclament
Leur fureur de vivre trop pressés
La mer douce y caresse
La côte repue de tant d’illusions
De marins ayant perdus leurs tresses
Dans les courants de grande invasions
C’est une ville riche et prospère
Dans le coin de cet archipel
Ici ne s’affiche la misère
Que loin des beaux et des belles
Janvier 2010
Révoltère