L’aube
Tout se réveille
Doucement et lentement
Et sort du sommeil
En baillant ou chantant
La température change
Il fait frais, puis chaud
Cela n’a rien d’étrange
Seul les mots sont nouveaux
L’air pur est léger
Rechargé en oxygène
Pour une nouvelle journée
Voilée de joies et peines
Les brûmes se rassemblent
Pour l’ultime offensive
Si les cieux les attendent
Il y a des jours où n’y arrivent
Les paresseux restent au lit
Où des sportfis en sautent
Les vieux couplent se sourient
Et crient des bébés et miaulent
La lumière envahit
Et les couleurs revivent
Même les rats s’enfuient
De peur de l’aube vive
Révoltère
Mars 2016