L'oubli
Je suis venu de rien Si ce n'est un désir Parce qu'il fallait bien Un enfant pour unir
J'ai grandi anonyme Et gravi toutes les classes Ne trouvant de synonyme Que soupirant dans les masses
Et puis je suis parti À la conquête de mes idéaux Voulant voir si les fruits Ont le même goût s'il fait chaud
J'ai commence à écrire Des libelles et des poèmes Sans personne pour les lire Mon testament, mon requiem
J'ai réapparu sur internet Caché sur ces blogs et réseaux Mais ma solitude était faite De ces tags et de ces faux
Et puis viendra demain Si je ne meurs aujourd'hui Me voici déjà si loin Je n'ai pas peur de l'oubli
Révoltere Mars 2012