Primesautière
J'ai la tête remplie d'une lumière
Que vous ne pouvez pas percevoir
Et mon esprit si loin de votre terre
Cache mes pensées de son miroir
Il est pourtant encore impossible
De comprendre ce qui me nourrit
Et si cela fait rire des débiles
C'est que mon ventre n'est pas petit
Je m'adapte aux vents, aux sécheresse
Comme la punaise sans saison
Et entre moment de détresse
Ressurgit les souffles d'émotions
Quelques fanatiques crieront : folie !
Qu'importent les opinions du peuple
Si l'imagination d'étique se plie
Lorsque le souffle nous demeuble
Alors qu'on s'interroge, qu'on doute
Sur ce qui fait ce petit jour
À ces règles s'abrogent les soutes
Du vice et du malin parcours
Ma vision vive fait la différence
Car je ne suis ni partisan, ni vendu
D'opinions libres sans violence
Du chef pourri assis qui s'est perdu
Révoltère
Décembre 2011