Perdi:
Peux-tu m’aider mon honnête ami ?
Je ne sais plus où j’en suis
Tu ne m’as (j’espère) jamais menti
Montre-moi la guérison à l’ennui
Hier soir je me suis enfuit
Par la petite porte pour les petits
Je n’ai prit qu’un sac et quelques habits
Dans ces moments tout a un goȗt de fantaisie
Si je t’écris après ce silence incomprit
C’est que mes raisons sont très fournies
Sans doute tu es en colère, et surprit
Alors s’il te plaît, pour moi, lis !
N’as-tu jamais pensé au sens de la vie ?
Et quelles sont tes motivations aujourd’hui
Manger ? Travailler ? Argenter ? Et puis ?
Il y a aussi l’assouvissement des envies
À présent je m’en suis un peu assagi
Mais elles reviennent à m’en voir pourri
Et toi qu’as-tu fait d’interdit ?
Je n’en parlerai pas à Saint-Gabriel, promis !
Tu es mon espoir, je me repentis
Ne me laisse pas choir, je suis fini
Ouvre-moi ta porte pour quelques parties
Cela pourrait durer toute la nuit
Mai 2008
Révoltère