La salle des tortures
Regard atone,
Visage brûlé
De douleur
La faiblesse
Contorsionne
Le condamné
Dans la profondeur
De sa détresse
La malingre
Sombré
De sa biosphère
Peut toujours
Feindre
Son invincibilité,
La guerre
Est dans sa tour
La sang s’écoule
Et dévale
Les pistes
Qu’il se taille
Semant des gouttes
Et des cascades
Apocalyptiques
Au creux des failles
La reddition
N’aura pas lieu
Voici les fiançailles
De Belzébuth-
Désolation,
Un petit jeu
Où la racaille
S’exécute
Paysage
Dramatique
Tout se pare
D’une robe rubis
Pour le spectacle
De l’homicide
Que l’on prépare
Les jours, les nuits
Fors l’honneur
Tout est perdu
Le puits
De la honte
Est moqueur
Puisque de surplus
Projet et paris
S’y effondrent
Point de larme
Juste un sourire
Pour ce geste
Héroïque
Qui exclame
Le plaisir
De disparaître
Si solide
Silence,
Vous aurez
Silence...
Sa fierté
Est désolée
Mais il craint
-méfiance !-
Qu’il a gagné
Quelques notes
Doux refrain
De la symphonie
Maléfique
Emporte
Au lointain
Ces parties
Où il s’incline
De tristesse
Il s’enfuit
De misère,
Il appelle
Coupez vos laisses !
Il a choisit
Cet univers
Parallèle
Révoltère