Le monstre rose
J’ai vu un jour le monstre rose
Et il m’a sauté dessus
J’ai eu si peur que je n’ose
Raconter ce que j’ai vécu
Il était petit mais m’a surprit
Lorsque j’avais un oeil fermé
Alors bien au fonds du lit
J’ai joué à l’endormi réfugié
Il était doux et sentait bon
Donc je l’ai laissé m’approcher
Et vide de guerrières intentions
Il m’a si doucement caressé
Nous avons beaucoup voyagés
Et touchés bien des étoiles
Comme fous et assoiffés
Dans notre vaisseau blanc et moîte
Je me suis réveillé tout troublé
De mon immense sourire
Et sur le sol j’ai retrouvé
Une peau rose, mon souvenir
Je ne suis point chasseur
Et un piètre conseiller
Mais laisser parler votre coeur
Et le bonheur viendra s’y glisser
Révoltère
Juillet 2009