En voyage
Nous revoici à nouveau écartés
Et si tu n’es qu’à quelques heures
Je ne peux pourtant pas m’empêcher
D’avoir comme un pli sur le coeur
Ce n’est que quelques jours
Mais ca me semble une éternité
Je souffre de la maladie d’amour
Et je t’attend pour me soigner
La vie est triste sans toi
Je n’ai plus goȗt à rien
Bien des plats ont à chaque fois
La saveur âcre du chagrin
Tu es partie avec les couleurs
Et maintenant que ce monde est gris !
Il fait froid et j’ai peur
De le devenir moi aussi
Du grand lit, j’ai pris ta place
Ou j’y sens encore ton doux parfum
Et toutes les nuits, quoi que j’y fasse
J’y fouille si tu as mis ta main
Je veux revoir ton sourire
Et tes yeux pour m’y plonger
J’y ai laissé mon âme et mon rire
Il ne faut plus nous séparer
Révoltère
Décembre 2008