Chengdu
Il y pleut des piments
Loin d’être doux
Que même les enfants
Mangent comme des fous
De paresseux pandas
Que viennent voir des foules
Sont heureux de quelques pas
Et puis se mettent en boule
Le centre est bruyant
Et s’y écrasent
Taxis, vélos et passants
Criant d’étranges phrases
C’est plutôt gris
Malgré certains parcs
Que le ciel assombrit
De son manteau opaque
La gastronomie est riche
Du matin à minuit
Car ici on se fiche
Des heures établies
Ils ne sont guère grands
Mais le cœur épanouit
Et en font de sincères gens
Qui deviendront vos amis
Révoltère
Mars 2009