Une femme formidable
Je suis sûrement maladroit
Petit ridicule assis à tes côtés
Et je me dis chaque fois
Que je devrais t’écouter
Je me sens désolé
Car ce temps est si précieux
Et de souvent trop parler
Je m’éloigne de tes yeux
Tout te dire, tout partager
Mes craintes, mes folies
Je les ai trop répétées
Et j’en deviens monsieur ennui
Je me rends compte
Que j’ai beaucoup de chance
Et j’ai un peu honte
D’être riche de ta patience
Tu me supportes tout le temps
Et ça me renforce d’optimisme
Même lorsque je joue à l’enfant
Tu n’as jamais brisé mes caprices
Excuse-moi de mes défauts
De cette vie instable et banale
Avec toi, le monde est si beau
Tu es une femme formidable
Révoltère
Mars 2008