Au passé des orées
Il y avait les feuilles
Qui s’envolaient
En souffles seuls
Qui les emportaient
Il y avait la tourmente
Qui, pertinente ravageait
Profonde et grondante
Qu’en lames coupaient
Il y avait les espoirs
Que le destin classifiait
En morceaux d’histoire
Qui ne comparaissaient
Il y avait les inconnus
Que l’on a préposés
Sans devenir incongrus
De nos humbles idées
Il y avait les bruits et,
Des terribles monstres
Qui crachait des cris
Sortis d’un autre monde
Il y avait des branches
Dénudées et veuves
Du mal qui mélange
Les orées qui affleurent
Révoltère
Mai 2019