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Ode à Vigée
Voici donc ta réelle liberté
Qu’on ne veut reconnaître
Toi étant vraiment trop frisé
De ces sombres à paraître
Usurpateurs d’histoire
Nous serons bien unis,
Force d’ensemble y croire
À ces peintures “à la de Vinci”
Toi le maître pastelliste
Tu préfères le gras au sec
Grand peintre portraitiste
Laisse bouche bée et cloué bec
Tu étonnes et interpelles
Même les petits gens simplets
Par ton talent qui rappelle
Que la magie des sens se défait
Visionnaire au prénom bourgeois
Tu n’as pas eu la gloire méritée
À ton époque révolutionnaire où roi
Et croix sont tombés et ont saigné
Voilà donc ta soudaine revanche,
Même tardive elle est phénoménale
Quel panache et coudées franches !
Les musées t‘invitent à leur piedestal
Révoltère
Décembre 2019
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