La deuxième révolution
aux portes du bastion
Entre mers et univers
Plane un océan méconnu
Qui demeure le véritable
Et le plus pur reflet
De ces hommes saugrenus
Bien loin d’être parfaits.
Leur voûte céleste s’obscurcit,
A pas lents et hésitants
Les emportant ainsi
Dans un doute insondable
D’une pénombre totale,
Fière et occulte à présent
Les nuages du désespoir
Voguent sans insouciance
Vers ce territoire
Destiné au silence
Une profonde et venimeuse
Protubérance exit du silence,
Un OVNI quasi-mystérieux
Enveloppent l’atmosphère si radieuse
De son influence néfaste
Vers un désordre fort insoucieux,
Vivifiant à forte dose le contraste
Du bien et du mal
Le proclamant pour l’occasion
Unique société uni-internationale
Au but largement explicite
D’installer ses idées d’égalitaires,
De combattre la peur et la misère
Et d’instaurer ce projet qui irrite :
Porter la deuxième révolution aux portes du bastion.
Et pourtant je veux vivre,
Je veux survivre,
Etre libéré,
Et même heureux,
Voir le ciel redevenir bleu.
Une masse sombre et compacte
Enfin décidée à passer à l’acte
S’approprie parcelle par parcelle
Lentement et intelligemment
Le “Grand”, “l’Immense” Territoire
D’une infime minorité
Longtemps restée privilégiée
Blasée d’un puissant pouvoir
Pourrie d’une carence d’humanité
Vis à vis de leurs frères aînés
Qu’ils prédestinent à l’esclavage,
Qu’ils saignent comme des sauvages
Les nuages du désespoir
Voguent sans insouciance
Vers ce territoire
Voué à l’obéissance
L’atmosphère s’électrifie
Et s’alourdit en partie
D’année en année,
Avec une rage d’intensité.
Voici venir et décidé à agir
Le monstre fantastique
Qui Ingurgite sans répit
Cette force magnétique,
Formidable énergie
Qui ne pourra que se dilater
Au fil des haines et des révoltes.
Ce fossile rescapé du passé
S’identifie au plus profond
Du coeur de chaque homme.
Nous sommes tous les victimes du démon
De l’injustice
Mais personne n’a antidote de la hantise
Et tout le monde s’enfuit
Sous les cris de la révolution
Non loin des remparts du bastion
Et pourtant je veux vivre,
Je veux survivre,
Etre apaisé
Et même amoureux
Ceci pour voir le ciel à nouveau bleu.
L’orage devra éclater,
La tempête fulminer
Pour enfin crever l’abcès
Et extirper la pourriture
Qui s’y est toujours cachée.
Peut-être alors y aura-t-il du respect
Entre terres, mers et océans
Quelles que soient les tribus
Quels que soient leurs attributs
Et j’en suis sûr entre les sillons bleu azur
Nous apercevrons un visage très pur
Où nous lirons sa fierté d’avoir tourné la page.
Révoltère