La mort t’appelle
Tu l’as voulu et maintenant tu l’as eue
Tu as perdu et c’est clair, t’es foutu
Il ne faut pas jouer avec le feu
lorsqu’on n’a pas les moyens d’éteindre l’incendie
Viens surtout pas te plaindre
Oh, ça non, pas question !
C’est pas la peine de venir geindre
Tu me prends pour un con ?
La vie n’est pas un jeu
Mais tu as choisi de jouer la partie
C’est ton problème, pas le mien
Et ne me traite surtout pas d’égoïste,
Je pourrais m’énerver pour de bon
Parce que dans tout ceci, je n’y suis pour rien
Moi, je ne suis qu’un réaliste:
Chacun son destin, chacun ses dilemmes
Ton bateau a sombré au fond de l’océan,
Est parti chasser la beauté, rompre le temps
Mais c’est vraiment pas la peine
D’emporter toute la flotte avec toi.
Je t’avais pourtant prévenu
Mais c’est sûr, tu ne m’as pas cru
Tu as joué dans un territoire interdit
C’est c’était à tes risques et périls
C’est un domaine, où souvent on se perd
D’ici à la-bas, c’est sur un fil
Elle domicile dans ton sang, vis dans tes veines
Elle te ronge de l’intérieur, tel le ver
Et ce n’est pas un signe sans appel
Ce n’est que la mort qui t’appelle
L’émotion, tu aimes ça, hein ?
Et bien là, t’es, bien servi
Tu as été trop loin cette fois-ci,
Ton pied gauche est déjà en enfer
Merde, t’as pas vu le “NO ENTER” ?
Et ce bruit lointain ...
Le cortège se ramène, c’est ta fête
Trop tard pour fuir à présent,
Et puis de jouer les fugitifs
C’est guère honnête, de toute façon t’es fais
Il est grand le garçon maintenant, tu répétais
Assume tes conneries imbécile
Pour une fois, je t’en prie
Mais pour qui tu te prends ?
Pour le nouveau Jésus-Christ ?
Tu es peut-être un beau parleur
Mais t’es rien d’autre de plus flatteur
Qu’un double zéro des petits dealers
On est le kaïd du quartier, le Capone du métier
Déploie tes ailes, Batman des mauvais
C’est fini maintenant, cuit, brûlé, carbonisé
Voici la clef, étage septième ciel
La boucle est bouclée, et le virage s’est planté
La chute est rude, mais on s’habitue vite, t’inquiète
Je crois qu’on l’avait déjà programmé. Parfait !
Ne dis pas le contraire, tu le savais
Elle domicile dans ton sang, vis dans tes veines
Elle te ronge de l’intérieur, tel le ver
Ce n’est pas un signe sans appel
Ce n’est que la mort qui t’appelle
Tu dois te sentir foutu, abattu
Ce doit être terrible ce supplice
Voici ta dernière dose, l’ultime.
Apprécie la à sa juste valeur
C’est la dose du bonheur
Direction gouffre, néant, abîmes
Tu croyais la maîtriser,
Tu t’es fais roulé
Ta revente aux petits consommateurs
Etait une belle prime, de quoi tenir la semaine
Sacrée vente cette saloperie nommé “délices” !
La vie est parfois bien difficile
Et quand le sort s’acharne, on est vite le maudit
Celui à qui rien ne réussit, on doute, on s’affaiblit
T’avais une solution je crois
Moi, je regarde où ça t’as conduit
Ouvre les yeux, nom de Dieu !
Oh oui, tout est beaucoup mieux
Au lieu de ne pas avoir beaucoup
Tu n’as plus rien, même plus ta santé
Le retour des morts-vivants est annoncé !
Romero, fais nous un film, ce sont des vrais !
Il est fini le temps de la dépendance
Nouveau défi : être le silence
Elle domicile dans ton sang, vis dans tes veines
Elle te ronge de l’intérieur, tel le ver
Ce n’est pas un signe sans appel
Ce n’est que la mort qui t’appelle
Ta décomposition touche à sa fin
La procédure se termine, se conclut
Sensiblement ton corps flétri devient parchemin
Cela a toujours été à ton insu
Et voici mes derniers reproches,
Après je te laisse mourir, c’est promis
Si j’avais su, j’aurais pris une corde...
Mais tu m’en aurais à jamais voulu
Bref, bienvenue dans le cycle infernal
T’en as pour quelques heures,
Tu vas souffrir, mais au bout il y a le paradis
Ferme les yeux, stoppe ton coeur
Tes disciples sont en deuil,
Toi, le fournisseur du rêve sans frontière
C’était oublier qu’on existe,
Quand on prenait ta cochonnerie,
Plutôt malhonnête, faible d’esprit, sans caractère
Ah bon, tu crois encore cela normal ?
Non, je t’assure c’est immoral !
Ton état n’est pas une fatalité
Non, vraiment, loin de là
T’étais un faible, est-ce vraiment de ta faute
On ne choisit pas sa force, on la vis
Tu es devenu la victime, et là plus d’excuse
Pas au courant ? Non. Comme le soleil est dans le ciel !
Continue de me prendre pour un con
Dans ton histoire qui c’est moi qui sourit
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T’as déjà tes billets, bien grand garçon
Mais si aller la rejoindre engendre tant de misère
C’est bien cher payé pour une extase éphémère
Moi, je préfère rester sur Terre comme l’eau et l’air
Vivre, et rêver chaque nuit me suffit
Un lointain bourdonnement parviendra à tes
Oreilles
Ce sera la mort qui s’approche, qui t’
Appelle
Elle viendra pour t’emporter vers un profond
Sommeil
Révoltère