Lady fric
Drame national
Choc international
En ce début d’automne
Tout à coup rien ne semble plus pareil
A l’annonce de la nouvelle
Les pensées s’envolent et tourbillonnent
De Paris à l’Almas
Et résonnent encore ici et là
De City Bidonsville à Washington
De Kwaï à Brooklyn
Tous sont unanimes
Et ont peut même y sentir
Souvent tard dans la nuit
Un parfum mi-malte, mi-orge
Le monde en parle,
Le monde se mobilise
Pour comprendre comment pourquoi qui
Et défendre la théorie requise
Accident du travail, risque du métier
Il y a de quoi se donner la chair de poule
Cela peut tous nous arriver
Dans ces conditions, faites bien attention
Au gramme, la vue se floue
Coup de marketing: song for money
Record de vente du papier toilette
Et quête mondiale : you must pay
Le malheur des uns fait toujours
La richesse de quelqu’un d’autre
Il est triste ce discours,
Mais s’y oppose qui l’ose
Une princesse vous tire sa révérence
Ne pleurez-pas, elle vous bénie
Là-haut dit-elle cachée dans le silence
“Tout les hommes sont admis”
Ne pleurez-pas, elle vous sourie
La mort fait partie de la vie
L’humanité est aujourd’hui en deuil
Une grande s’en retourne, parée de fleurs
A chaque seuil, à chaque porte
Un regret, un zeste de coeur
Mère Teresa est morte
Révoltère