Du milieu
J’ai laissé mes illusions
Au berceau de leur malice
Depuis que j’ai appris, vagabond
Où se nourissait le vice
Je crois qu’était venu le temps
De changer de pourquoi je vis
Et je dois avouer, sage savant
Que dans cette inconnue, j’y suis parti
Un matin ou peut-être un soir
A vrai dire, je ne me souviens guère
Que du but, sans doute dérisoire
De vouloir vivre banni de guerre
Dès ce jour, j’ai commencé
A espérer trouver les couleurs
Qui composeraient le tracé
Dont j’estime être le bonheur
Ainsi j’ai réappris l’origine
Des valeurs fondamentales; et je vis
Oui je vis ! d’une espérance cristalline
Fermée d’apparence, mais fragile, je le suis
Je n’ai pas peur de la suite
Et même si ceci est une erreur
Je n’aurai de regret de cette fuite
Que d’y avoir plissé mon coeur
Révoltère