L’odyssée nocturne
Et la lune ricanait,
Je la voyais
Qui se moquait;
Elle semblait dire
Qu’elle était intouchable,
Elle semblait sourire
D’un air insupportable.
Mon Dieu, comme je souffrais !
Et la nuit me noyait.
Je la sentais
Qui m’étouffait.
Ce sont des ombres
Qui se jouent, qui m’ennuient
Du fond de leur pénombre
Aux démons de minuit.
Mon Dieu, j’étais si seul !
Et le froid m’imprégnait.
Je touchais sans émoi
Mon coeur en désarroi.
Il est glacial
Le baiser, je lui plaît;
Il me connaît, j’ai mal.
Qui pourrait m’expliquer ?
Tout parait insensé.
Mon Dieu, j’avais si peur !
Et les ténèbres chuchotaient.
J’écoutais leurs histoires
Qui m’enivraient
D’une folie rédemptrice, du noir !
J’étais paralysé
Par tant de volupté,
Je n’avais plus de corps.
Mon Dieu, c’était la mort !
Révoltère