Poemes a mourir / FIERTE
FIERTE :
Lorsque je tomberai, je saignerai
Et bien que n’ayant plus de force
Jusqu’au bout du tunnel je résisterai
Non, je ne passerai pas la porte
La nuit noire assassine
Sans complaisance, elle se glisse et s’infiltre,
Au fond de moi je sens monter le désespoir
Que la mort ne rate jamais sa cible
Sous la terre, les yeux tournés vers le ciel
J’attendrai le messager, je fouillerai l’univers,
J’aurai la tête bien droite,
La peau lisse, la finesse et la grâce
La faucheuse est là, cachée dans l’ombre.
Elle attend prête à entrer en action.
Je la sens qui me regarde, qui me sonde.
Un moment de peur, elle viendra pour de bon
Je ne salirai point de murs, de dessins
Comme le vendeur éparpille sa marchandise.
Je porterai le cercueil de mon destin
Et je le jetterai au loin près de la rive
Chaque instant dévoile un épisode de la vie
Fatalité, tu ne m’impressionne absolument pas.
Le Mal et le Bien ont chacun leur partie;
Qu’importe leurs désirs, je serai leur roi.
Révoltère
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