Hantises
Hantises
J’ai peur
Car je suis assis
Et que je n’entends plus tomber la pluie
Que se passe-t-il mon cher ami ?
Ce n’est pas l’heure
Mais j’avoue pourtant ma déprime
De devoir s’il le faut
Me mentir en infirme
Je perds mes zéros
Et je fonds comme ice-cream
J’ai peur
De tout et de moi-même
Si bien qu’en écrivain malhonnête
J’appelle au secours
Un crayon repu de retraite
Pourquoi ? Dis-moi toi la vedette.
Le vide est là à ma fenêtre
Et écoute s’abattre ma détresse
Il attendra bien tard -l’affreux démon-
Avant de conclure le énième open,
Mon dernier soupir, mon ultime repère
Mais je saurai à ce moment
Avec certitude que fut BIG-BANG
Et je n’aurai d’autre solitude
Que ma pensée à demi-ouverte
Se vidant sur la plaine post-frontière
L’étendue de ma défunte inconnue
Jadis fut-elle belle et prospère
Maintenant que reste ?
Je reverrai les images d’aujourd’hui
Où j’écris à quelques millénaires
Assis devant la fenêtre
Et bercé par le chant de la pluie
Vais-je me rappeler ma terreur ?
J’en ai peur
Tout à coup, la dernière goutte en finit de tomber
Révoltère
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