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Au parc en janvier:
La grisaille du parc de janvier
Est telle une vaste plaine de désespoir
De piètres arbres désorganisés
Semblent lutter contre l’histoire
La vie depuis lontemps partie
Pour de nouvelles conquêtes
Abandonnant son prix à l’ennui
Elle n’est plus belle que de vieux rêves
Les grands chemins sont vides
La foule ne viendra pas aujourd’hui
Les insectes aussi sont en exil
Même les oiseaux en sont repartis
Mauvaise saison, terne récréation
L’herbe jaune et les branches dénudées
Ce n’est pas un décor de passion
La mort a trouvé à s’y réfugier
Alors il faudra attendre, être patient
Bien sȗr tout ceci n’est que provisoire
Et puis tout redeviendra éblouissant
Plus beau encore, il faut y croire
De poussière en feuilles perdues
L’habit de couleur est plutôt démodé
Brun, sâle comme un homme de rue
Le parc en janvier n’est pas beau, désolé.
Révoltère
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