Autarcie:
J’ai comme du vent dans les yeux
Et de la fatigue dans les cheveux
Car tu as quitté mon monde heureux
Et je suis devenu le pire des paresseux
Je suis même devenu plus petit
Et ça fait rire tous mes amis
Peut-être je m’écroule sous l’ennui
De ne plus avoir aucune envie
Il y a du soleil et le ciel est cossu
Mais je ne m’en suis pas apercu
Puisqu’avec la réalité j’ai rompu
Et que je vis de mes regrets têtus
J’ai parfois d’étranges rêves
Qui m’appelle à bien des conquêtes
Et ta voix de loin résume ma trève
Hors du chemin, toujours me ramène
Pour me protéger de l’instable futur
J’ai construit un fort grand mur
Pourtant je ne suis pas vraiment sȗr
Qu’il résistera à de malignes mesures
De silence je me nourris en souffrant
D’un mal honteux souvent dément
Mais j’ai l’unique chance, en suis conscient
Que tu es l’impératrice de mes sentiments.
Mars 2009
Révoltère