Le silence de novembre:
Un jour viendra tu me regarderas
Avec le silence de novembre
Et tu me diras des mots tout bas
Avec la souffrance de ceux qui tremblent
Je ne bougerai ni parlerai
Avec mon air de gamin au nez fier
A jamais figé sur le papier glacé
De l’époque des lumières et des rires sincères
Mes jolies couleurs auront moins de splendeur
Comme au temps des voyages des cent paysages
Mais le petit bonheur glissé dans la profondeur
N’aura peur de l’âge qui jaunira mes pages
Je serai bien protégé dans le livre relié
Ou mon fidèle abri sera mon nouvel ami
Je me plairai à m’y cacher sans ingéniosité
Que ta belle envie me réveille de cette vie !
Quelques soient les humeurs et les lueurs
Il y aura toujours le regard d’amour
Et parfois le coeur en pois aura la douceur
De la cour de sentiments en aboiements lourds
Ce n’est pas les poussières qui feront taire
Les longues plaintes qui s’élancent sans comprendre
Car les souvenirs au cimetierre n’ont de misère
Que le terrible silence de novembre
Révoltère
Septembre 2009