L’essence de mon insouciance
Le ciel ne tombera jamais
Sur ma tête de petit homme
Qui a pourtant bu tant de lait
Mais qui reste dans la norme
La mort peut bien attendre
Que j’ai fini ma promenade
Car j’ai apprit à me défendre
Et je serai loin de son carnage
Le gros camion qui me réveille
Peut continuer sa route
Et si parfois les nuits je saigne
Ce n’est qu’un jeu de doutes
Les sorties sans chemin
M’ont emplit de découvertes
Et dans ces joies de coin
J’y ai détruit ma vie inerte
Le destin décidera de mon chagrin
Quoi que je fasse, que je puisse
Aurais-je mon coeur et mes mains ?
Je ne veux ni supplice ni indice
La petite fleur orange s’est arrêté
Un beau jour sur ma vie étrange
Et depuis je ne cesse de l’aimer
Hypnotisé par sa volupté d’ange
Révoltère
Novembre 2009