De Chine - Kunlun
Kunlun :
Sans doute sont-elles encore vierges
Elles semblent si invincibles
Partout, autour par centaines
Sont ces monstres paisibles
Les vertes de tendresse
Ont les pentes lisses et cheveux courts
Sur leurs courbes rondes de princesse
Quelques gamins torrents se font la course
Les grises de tristesse
Sont assises en grande soeur
Leur manteaux de rocailles les protègent
Sombres et sobres, elles font peur
Les rouges de délicatesse
Peu farouches, restent nues
Courtisanes du voisin céleste
Elles en attendent leur nouvelle tenue
Les blanches de sagesse
S’amusent des rondes de nuages
Ont-elles froid ou est-ce par noblesse
Ce rude et si épais nappage ?
Sans doute riront-elles longtemps
Des ces petits hommes, ces minuscules
Qui ont construit sur elle tant de légendes
Nous ne sommes que des impurs
Revoltere
Juillet 2007
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