Koeke Moengke Tengri
(Eternal blue heaven)
L’immense voile se développe
Telle une panoplie foraine
Que rien n’étoile ni n’accroche
Dans cette profondeur si hautaine
Là-bas une seule montagne
Au nom plutôt indicateur
Vient frapper en compagne
Le drap bleu, son protecteur
Celui-ci n’a peur de personne
À bas ces nuages étrangers !
Ils se vident, qu’on s’en étonne
Quelques jours chaque année
Bienvenu à tous les peintres
À l’affût des origines de la pureté
Ici on ne peut pas craindre
Les vices d’un tableau usurpé
Les Mongols le remercient
Ce Dieu qui les protège
Parce qu’il savent que sans lui
Le gris et la détresse se rappelle
Du ciel bleu du paradis
En écharpe symbole du respect
S’emportent les yeux de la parodie
Qui invite le rêve et ses frais
Révoltère
Mars 2014