La violence est-ce la solution ?
Perdu dans mes calculs de géomètre ambitieux
Je recommence une dernière fois le quotient de mon résultat.
Plus ça va et plus ça me gave, sérieux !
Mais le pire dans l’histoire, c’est ce prof à la noix
Qui m’lance des pics très méchants d’un regard arrogant
Alors ça me déconnecte et je rêve par moment
De me lever de ma chaise pour lui régler son compte,
Lui payer un tour du monde via Révoltère-Assistance
Mais je me retiens car j’entends (mon ange-gardien ?) de très loin
Une petite voix intérieure qui me dit de desserrer mes doigts.
La violence est-ce la solution ?
Je sonde mon potentiel mémoire :
Y a-t-il d’autres cas semblables ?
Peut-être trouverais-je dans l’histoire
Des références analogues d’agressions mentales.
Alors quoi, j’ai l’impression d’être l’Hitler
Nouvelle génération, le Napoléon façon jean et basket.
Je n’ai jamais eu de têtes nucléaires
Juste des trous du cul, des serre-pierre pour parquet
Et c’est fois il n’y a pas d’analogie
Ni de temps à perdre à chercher des rapports
Quand il n’y en existe nulle part sauf ici.
J’ai aucune référence et je veux la devenir après ma mort
Car ce que je ressens et ce que je vais faire est unique en son genre.
Malgré tout cela j’hésite encore :
La violence est-la solution ?
C’est à se décider si le verbe “ignorer”
N’a pas été supprimé. Ah cela aurait été trop simple
Et ce refus de regard je le considère comme une fuite
Face au combat qui me tend les armes de ces ciseaux, ce compas.
Oui j’irai affronter l’érudit, je partirai à sa poursuite
S’il entreprend le moindre mouvement d’esquive
Et jusqu’à ce qu’il tombe le souffle bas
Je pourrai être fier d’avoir vaincu l’ennemi.
Non, il n’y a aucune alternative
J’ai la haine dans le sang.
Je sais que je regretterai plus tard cette initiative
Mais j’ai le sang dans mes délires.
Monsieur le professeur je pourrais vous parler après les cours ?
La violence je sais qu’elle n’est qu’un puzzle de la solution.
Révoltère