Temps
Les jours passent et se ressemblent
Le temps s’échappe avec insolence
Et laisse derrière lui l’invraisemblance,
Le regret, la tristesse, la méfiance
Monotonie de la vie, monotonie du pays
Les vieilles traditions résistent
Les vieux poltrons se ragaillardissent
Habitudes de manger, de boire; habitudes d’exister
L’avenir intrigue, le passé passionne
Les gens oublie la valeur du présent
Ils disent que la fatalité est un conte pour enfants
Demain ils espèrent, aujourd’hui ils attendent
L’aiguille dévore les lieux, les personnages
A un rythme provoquant de régularité
Tout disparaît, tout réapparaît sur son sillage
Dieu n’y peut rien, le temps est effronté
Naissance, vie et puis la mort. C’est installé
Autonomie, évolution, perfection, il manque une pièce
Tant à espérer, tant à regretter
Analyse du sujet, nouvel essai
Fatalité, tu gis au fond de moi
Je te sens dans ma tête, je te sens dans mes veines
T’éviter j’ai essayé, je ne peux pas
Alors je jouerai malgré qu’il n’existe aucune règle
Révoltère